CONTEXTE DE CONSTRUCTION
Les maisons de constructeur, construites sur le modèle de l’habitat pavillonnaire, connaissent un vif essor entre les années 70 et les années 80, à la faveur d’une politique publique menée par Albin Chalandon, ministre de l’Équipement et du Logement à partir de 1969. Avec les lois de décentralisation le pouvoirs en matière d’urbanisme est transféré aux maires.
Cette démarche vient répondre à une demande croissante des classes populaires, qui rejette les grands ensembles et aspire à des logements plus spacieux, avec davantage d’intimité.
Les modes de financement se diversifient (Plan Épargne Logement, Prêt entre Particuliers, crédits immobiliers...). C’est l’émergence des maisons de constructeur : habitations conçues en série par des entreprises spécialisées et reprenant dans les codes de la maison traditionnelle, bien que les matériaux de construction soient issus de l’industrie.
Les promoteurs/constructeurs/aménageurs proposent alors des projets répétitifs clés en main et les zones agricoles autour des centres-villes sont urbanisées massivement jusqu’en 2005 ou les préoccupation de développement durable prennent le pas sur ce mouvement.
Ces maisons prennent place dans des lotissements, dans des villes rurales ou péri-urbaines et sont adaptées au confort et aux mobilités de leur époque. Déconnectées du réseau viaire existant, ces habitations entraînent un recours massif à l’automobile avec plusieurs véhicules par foyer.
